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Système d’irrigation « Les khettaras »
Présentation
Dans les région désertiques, la plupart des oasis sont alimentées en eau par des Kkettaras, c’est à dire par des canalisations souterraines aménagées il y a plusieurs siècles qui permettent de drainer des nappes phréatiques et de conduire l’eau par gravité jusqu’à la palmeraie.
Ces systèmes ont demandé un gros investissement en travail lors de leur création mais ensuite, ils assurent la distribution de l’eau de façon économique et écologique. Cependant ces systèmes ingénieux de mobilisation de l’eau sont menacés par la dégradation physique de la galerie souterraine quand elle n’est pas entretenue mais aussi par la complexification des règles sociales de distribution de l’eau. Ce sont ces différents problèmes qu’aborde cette deuxième étude en distinguant deux grands types de khettaras : les khettaras d’oued et les khettaras de plaine.
Ces systèmes ont demandé un gros investissement en travail lors de leur création mais ensuite, ils assurent la distribution de l’eau de façon économique et écologique. Cependant ces systèmes ingénieux de mobilisation de l’eau sont menacés par la dégradation physique de la galerie souterraine quand elle n’est pas entretenue mais aussi par la complexification des règles sociales de distribution de l’eau. Ce sont ces différents problèmes qu’aborde cette deuxième étude en distinguant deux grands types de khettaras : les khettaras d’oued et les khettaras de plaine.
La Khettara Sud de Hassi Labiad est une des 2 structures (avec la Grande Khettara Nord), qui servent à la communauté de Haassi Labiad. Le captage de l’eau à travers la réalisation des khettara est une méthode ancestrale de récupération et réserve d’eau , originaire de Perse et ensuite diffusée dans les pays méditerranéens jusqu’en Chine : il s’agit d’une voie souterraine, percée dans des cheminées verticales (ensuite utilisées pour le nettoyage intérieur), qui prend l’eau là où la nappe est superficielle, parfois même loin des cultures, et transporte l’eau jusqu’aux palmeraies et aux zones cultivables , parallèlement au réservoir .
En plus du drainage de la nappe, la structure est en mesure de fournir d’ultérieures quantités d’eau par la condensation d’air humide produite dans la zone agricole terminale, aspiré et ensuite expulsée en air sec par les cheminées .
Au bout on trouve la palmeraie et le secteur cultivable, divisé en parcelles parmi les bénéficiaires. La disponibilité et l’utilisation de l’eau est régie par le « Droit à l’eau » : une loi ancestrale qui garantit le partage de l’eau pendant un nombre d’heures déterminé en fonction des disponibilités matérielles et financières de ses bénéficiaires pour la gestion et le nettoyage de la khettara.
Il s’agit donc d’une méthode de captage de l’eau en équilibre avec l’environnement, étant donné que la
disponibilité de l’eau est réglée par la présence de la nappe, faisant ainsi varier la superficie cultivable
ainsi que la disposition des parcelles (mais pas le nombre de ses bénéficiaires), selon les saisons ou
l’abondance des précipitations.
Au cours des années ‘80, l’abus d’approvisionnement d’eau par des puits alimentés par des pompes
diesel, avait provoqué l’abaissement de la nappe, qui n’était plus suffisamment arrosée, provoquant ainsi
le desséchement de la khettara , son ensablement et l’abandon de la palmeraie ainsi que des cultures.
Avant les travaux : la khettara n’atteint pas la nappe Après les travaux : prolongement
PALMERAIE AIR HUMIDE EAU DE LA NAPPE ET
CONDENSATION
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