Citadelle de Mont-Louis

Depuis 2008, Mont-Louis, fortifcation Vauban est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Suite au Traité des Pyrénées (1659) pour sécuriser la frontière espagnole, Vauban crée Mont-Louis ex nihilo en 1679 en l’honneur de Louis XIV. Depuis sa création, Mont-Louis a conservé sa vocation militaire, le Centre National d’Entraînement Commando occupant aujourd’hui la citadelle.
Des visites guidées y sont organisées.

Après la signature du Traité des Pyrénées en 1659 et pour sécuriser la nouvelle frontière avec l’Espagne, Vauban crée donc de toutes pièces la place-forte de Mont-Louis en 1679 en l’honneur de Louis XIV.

Depuis 2008, douze fortifications de Vauban (Arras, Longwy, Neuf-Brisach, Besançon, Briançon, Mont-Dauphin, Villefranche de Conflent, Mont-Louis, Blaye/Cussac/Fort Médoc, St Martin de Ré, Camaret, St Vaast/Tatihou) sont inscrites au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Au travers de ses différentes places-fortes, conçues ou remaniées sur le territoire de la France, la renommée de Vauban est incontournable, le maréchal de France étant le spécialiste de l’architecture bastionnée de cette période de la fin du XVIIe siècle.

Dans l’enceinte de la citadelle de Mont-Louis, le Puits des Forçats conserve un élément d’architecture exceptionnel du XVIIe siècle, son immense roue qui servait à l’alimentation en eau de la zone militaire. En 1949, le professeur Félix Trombe y concevra aussi le premier four solaire à double concentration, permettant de développer les utilisations de l’énergie solaire.

Mont-Louis a constamment gardé sa vocation première de ville de garnison. En effet, depuis sa création, la citadelle de Mont-Louis est toujours restée un domaine militaire, aujourd’hui occupé par le Centre National d’Entraînement Commando (CNEC). Une balade pédestre autour des remparts de la ville et de la citadelle permet de découvrir à la fois l’ensemble des fortifications, de comprendre l’architecture militaire mais aussi les structures qui sont utilisées pour l’entraînement commando des troupes d’élites.

Par ailleurs, malgré sa petite superficie qui fait d’elle la plus petite commune des Pyrénées-Orientales, Mont-Louis a conservé le dynamisme économique et le pouvoir administratif souhaité par Vauban. Ce village de montagne au caractère austère est chef-lieu de canton avec 6 administrations et une vingtaine de commerces implantés dans ses murs. Sa vocation touristique maintient aussi une activité à l’année et propose une série de services entre autres, avec des lieux de pique-nique, une aire de camping cars…