Le Musée Gustave Moreau

Le Musée Gustave Moreau est l’un des points de vente des éditions de la Belle Gabrielle. Vous pourrez y trouver le livre « Les rapins », qui vous dévoilera tous les secrets des ateliers des peintres de Montmartre et la Nouvelle Athènes.

Ce musée est situé au 14, rue de la Rochefoucauld dans le IXeme à Paris. Il est installé dans l’ancien appartement-atelier du peintre symboliste Gustave Moreau. Celui-ci en a fait don à l’État français en 1897 pour qu’y soit conservée et présentée son œuvre.

Ce charmant hôtel particulier fut acheté par les parents de l’artiste en 1852. Il y travailla et y vécut jusqu’à sa mort en 1898.

Gustave Moreau est l’archétype du peintre de la Nouvelle Athènes, transporté par les mythes et légendes grecques et passionné de lectures savantes. Il se voulait modestement « peintre d’histoire » et disait à ce propos : « Être moderne ne consiste pas à chercher quelque chose en dehors de tout ce qui a été fait. Il ne s’agit au contraire de coordonner tout ce que les âgés précédents nous ont apportés, pour faire voir comment notre siècle a accepté cet héritage et comment il en use. »

Cependant ce mystique enfermé en plein Paris a tout simplement enfanté un monde, qu’il recréait tous les jours, laissant ainsi plus de 20 000 œuvres, réservant bien des surprises en terme, entre autre, d’abstraction lyrique. Et son musée à la particularité de ne présenter que des travaux qu’il avait conservés car il n’avait jamais souhaité les vendre et qu’il n’ avait jamais achevés.

Le fond de ce musée est donc tout simplement considérable : environ 850 peintures ou cartons, 350 aquarelles, plus de 13 000 dessins et calques…

Sans compter l’atelier et son superbe escalier en spirale construit par Albert Lafon en 1895, les visiteurs peuvent également se promener dans les appartements installés par le peintre lui-même. Il ne s’agit nullement de l’appartement tel que l’occupaient les parents de Gustave Moreau ; c’est un véritable aménagement symboliquement orchestré par l’artiste autour de ses souvenirs et de ceux des êtres chers. L’agencement en est fait pour l’éternité et non pour la vie quotidienne. Notons, entre autre, le boudoir aux airs de cabinet de curiosités, dont les meubles et objets appartenaient à Alexandrine Dureux, son amie trop tôt disparue.