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Les fours à chanvre de Bréhémont
Présentation
Bréhémont était il y a plusieurs décennies reconnue pour être la capitale du Chanvre en Touraine, culture qui fit la renommée et la richesse du village.
La production était déjà importante au moment de la Révolution de 1789. Elle augmenta sans cesse jusqu’en 1853, pour atteindre 4500 ha de surface cultivée en Touraine. A cette date, la population de Bréhémont était de 1850 habitants et pratiquement la totalité de sa surface agricole était consacrée au chanvre (800 ha sur 1270 ha). On estime alors à 550 le nombre de chanvriers, cultivant chacun 1,5 ha, représentant une production de 550 tonnes/an. Puis le déclin de la production nationale est amorcé, en 1892, malgré la prime d’encouragement, il ne reste plus que 282 hectares, puis 200 ha en Touraine, dont les 4/5 sur les communes de Bréhémont et Rigny-Ussé, pour finir à 2 ha en 1966.
Le chanvre, plante textile au nom savant de ‘’dicotylédone dioïque ‘’ est de la famille des Cannacées ou Maracées dont son fruit est le chennevis. L‘espèce qui fut cultivée dans cette région est le Cannabis Sativa qui comporte plusieurs variétés. Le chanvre fut cultivé jusqu’en 1980 principalement pour l’industrie du papier, mais il permet de multiples utilisations, du cordage au textile, passant par l’huile, le papier, l’isolation, la limonade, le chènevis, les graines pour oiseaux, la litière, et bien d’autres utilisations, le chanvre a longtemps été la plante « multi usages ».
L’association “les Rouissons d’Bréhémont”, créée en 1989, a pour but la sauvegarde du patrimoine chanvrier. Ainsi, certains propriétaires de fours à chanvre ont suspendu la décision d’abattre leur fourneau et d’autres les ont restauré, permettant à la commune d’en conserver encore une centaine. Cette activité a fortement influencé le bâti et le paysage, dont les traces les plus visibles sur la commune de Bréhémont sont les fours à chanvre que vous observez près des fermes. Ils sont construits en général à l’écart des habitations pour limiter le risque d’incendie, et parfois commun à plusieurs familles.
Les fours les plus anciens sont les fours à pain. Ils pouvaient être de deux taille, le four normal puis le four dit ‘’four agrandit’’. Le premier ne pouvait contenir que douze bottes de chanvre. On chauffait le four, retirait la braise et on enfournait le chanvre. C’était un travail long et surtout risqué, la moindre petite braise pouvait mettre le feu et tout était brûlé. Pour économiser le bois, le chanvre était parfois chauffé après la fournée de pain. Lorsque les broyeurs mécaniques sont apparus vers 1870, les rendements augmentant, de nouveaux fours sont alors construits. Ces fours, de deuxième génération, en moellons ou en pierres de taille, pouvaient contenir jusqu’à 80 fagots. Des fours de troisième génération apparaissent à la suite d’incendies dus au plafond en torchis. Le plafond est alors remplacé par une voûte en pierre de taille, recouvert de tuiles ou d’ardoises. Certains ont des toits à quatre pans on les nommes « fours à tourettes ».
Informations détaillées
Informations complémentaires :
Vous pouvez découvrir la culture du chanvre, sous forme d’une randonnée à vélo, partez à la découverte d’un champ cultivé, du métier de chanvrier, des utilisations du chanvre, des dégustations et déambulez de fours en fours à Bréhémont.. Suivez le guide accompagnateur et parcourez le village pour y découvrir son riche passé historique. Circuit de plus ou moins 5 Kms, environ 3h.
Loire Vélo Nature
7 rue des déportés 37130 Bréhémont
contact@loirevelonature.com
Tél: +33 (0)6 03 89 23 14 ou +33 (0)6 71 64 67 22
Le 15 août à Bréhémont : Fête des Chanvriers – Les Rouissons de Bréhémont
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